Je comprends les préoccupations des auteurs de ces amendements s’agissant de la situation du spectacle vivant après des mois de fermeture des salles. La réouverture n’est aujourd’hui que partielle afin de tenir compte des mesures de distanciation sociale.
Je relève, cependant, que le crédit d’impôt pour le spectacle vivant a déjà été assoupli en loi de finances initiale afin de tenir compte de cette situation particulière. Le nombre de représentations nécessaire pour être éligible au dispositif a ainsi été ramené de quatre à deux, le nombre de lieux de représentation de trois à deux. Ces dispositions valent pour les spectacles annulés en 2020, mais aussi pour ceux appelés à être montés jusqu’au 31 décembre 2022. Cet assouplissement significatif permet donc de préparer la saison à venir.
Dans ces conditions, les bonifications proposées me paraissent soit excessives, soit superflues. Il me semble préférable d’attendre le projet de loi de finances pour 2022, ce qui nous permettra d’évaluer la situation en fin d’exercice budgétaire. Il sera alors possible d’envisager des corrections si cela s’avère nécessaire.
Je demande donc le retrait de ces amendements.