Je suis au regret de constater que l’on reste sourd aux difficultés que vivent ces communes. On pourrait d’ailleurs établir un parallèle avec les communes situées dans les zones de montagne, qui dépendent également de l’économie touristique.
Voilà des communes qui, pour certaines, comptent à peine 140, voire 120 habitants et dont le budget repose sur ces recettes. Le caractère systématique de mon dispositif, dont vous ne voulez pas, serait donc bienvenu : il traduirait la reconnaissance de la Nation envers des élus ruraux qui se battent et qui n’ont pas tous les moyens d’intégrer de grandes structures.
Mes chers collègues, nous sommes attachés à la ruralité : nous représentons les collectivités territoriales les plus petites, les communes, qui font l’identité de la France. Je pense à mon pays, l’Occitanie, à ses châteaux cathares. Quand on visite ces sites, on ne se rend pas compte des efforts consentis par les collectivités pour les entretenir.
J’en appelle donc à votre sagesse, mes chers collègues, et vous invite à voter cet amendement.