J’ajoute aux propos de notre collègue que l’on ne peut pas considérer cet épisode de gel comme exceptionnel. En effet, à cause du réchauffement climatique, nous connaîtrons de plus en plus d’épisodes de ce type. La situation ne va donc pas aller en s’améliorant.
Cet amendement vise à bien flécher les fonds. Il est inutile d’investir pour mettre en place de nouvelles technologies permettant de lutter contre le gel, car celles-ci sont très, voire trop coûteuses, notamment pour une majorité des agriculteurs. Il serait bien plus efficace, d’une part, de mutualiser les solutions reposant sur les savoirs paysans qui permettent de faire face à ces aléas et, d’autre part, d’en concevoir d’autres, en lien avec les agriculteurs eux-mêmes, toujours dans le souci d’accroître leurs revenus et l’autonomie de leurs fermes.