Nous en parlons depuis déjà presque deux semaines : la forêt a besoin d’investissements publics. Il faut en effet soutenir une sylviculture adaptée aux enjeux climatiques et sociétaux, restaurer la biodiversité du territoire et, enfin, relocaliser la production de bois.
Vous le savez, la forêt française est menacée par le réchauffement climatique et notamment les sécheresses, qui ont entraîné un dépérissement important. Elle est également affectée par des problèmes sanitaires, liés notamment aux scolytes. Les cimes d’arbres brûlent dès 40 degrés Celsius : que se passera-t-il quand on atteindra les 45 ou 50 degrés ?
Face à ces défis, le montant des crédits actuellement prévus ne sont pas du tout suffisants.
C’est pourquoi nous déposons cet amendement, qui a pour objet d’abonder de 50 millions d’euros le volet forêt du plan de relance.
Il vise également à attirer l’attention sur les nécessaires conditionnalités à apporter aux mesures du plan Forêt. En effet, les pratiques de monoculture ou de coupes rases sur de très grandes parcelles ne doivent plus être soutenues. Il faut encourager les initiatives de diversification, de recherche et d’expérimentation sur l’évolution de la forêt, ainsi que des itinéraires techniques alternatifs pour permettre le développement d’une forêt résiliente, espace de biodiversité et de production durable.
Nous sommes confrontés à des enjeux pressants : notre forêt se dégrade à grande vitesse ; il nous faut vraiment agir au plus vite !