Les victimes de violences sexistes et sexuelles ont payé un lourd tribut tout au long de la crise sanitaire : on recense 90 féminicides en 2020 et 39 au 4 mai 2021. Si le nombre de tuées a diminué, ce chiffre est l’arbre qui cache la forêt des violences physiques et psychologiques.
Malgré les annonces nombreuses, le Gouvernement n’agit pas activement pour combattre ce fléau, dont les conséquences sont pourtant, à bien des égards, encore plus graves du fait de la crise. Il est donc nécessaire de renforcer les moyens destinés aux acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment pour accroître les capacités d’hébergement destinées à ces femmes, qui n’ont parfois d’autre choix que de quitter leur domicile pour survivre.
Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain souhaite que le Gouvernement passe des paroles aux actes après tant de temps gaspillé et tant de vies perdues.