L’exécutif a fait un certain nombre d’annonces.
Tout d’abord, le Président de la République a indiqué que le dispositif du repas à un euro serait étendu à tous les étudiants boursiers. Lors de l’examen de la proposition de loi de notre collègue Pierre-Antoine Levi, ensuite, la ministre chargée de l’enseignement supérieur s’est déclarée tout à fait favorable à ce que le Centre national des œuvres universitaires et scolaires, le Cnous, passe une convention avec certaines collectivités pour permettre aux étudiants d’accéder à la restauration universitaire là où il n’y en a pas. Par exemple, à Mende, en Lozère, quatre-vingts étudiants n’ont pas accès à un restaurant universitaire.
Or, dans les documents budgétaires, je ne trouve pas trace de ces engagements. C’est sans doute un oubli, monsieur le ministre, mais je me permets, par cet amendement, de faire en sorte que ces deux engagements essentiels soient honorés.
Nous le savons tous, il y a aujourd’hui une forte précarité étudiante, et certains étudiants peinent à se nourrir. Il ne faudrait pas que la situation soit aussi dégradée à la rentrée universitaire de septembre qu’elle a pu l’être par le passé.