Je voudrais d’abord rappeler que, si la crise a entraîné des pertes de recettes pour le Cnous et les Crous, elle a aussi permis des économies de constatation, à hauteur de 494 millions d’euros. De manière peut-être paradoxale, le fonds de roulement du Cnous et des Crous s’est amélioré au cours de l’année 2020. Aussi, leur fonctionnement n’est pas menacé.
La dotation de 49, 5 millions d’euros, qui a été votée pour les tickets restaurant universitaire à un euro, permet de couvrir toute l’année universitaire 2020-2021. Nous travaillons actuellement à définir ce qu’il en sera pour l’année 2021-2022. Si nous prolongeons cette mesure d’urgence, nous saurons gérer la situation, que la prorogation concerne seulement les boursiers ou tous les étudiants.
Le caractère progressif du tarif des repas me paraît aussi être une bonne piste. Mais, en l’état, rien n’est arbitré. Si une telle décision était prise, nous la cofinancerions.
Par conséquent, le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.