Si la solution proposée n’est peut-être pas la bonne, parce qu’elle pose des problèmes juridiques, le problème est néanmoins réel.
La réponse de M. le ministre me paraît un peu courte, dans la mesure où il se contente de dire que c’est contraire aux règles européennes. En somme : « Circulez, il n’y a rien à voir ».
Voilà quelques instants, nous avons évoqué l’ONF, qui mène malheureusement une politique d’abattage un peu systématique et de remplacement des feuillus par des résineux, ce qui signifie que nous n’aurons plus de ressources à long terme.
Par ailleurs, l’exploitation de la ressource, qui part vers la Chine sans aucune plus-value, nous questionne. Ainsi, pour des chantiers de monuments historiques comme Notre-Dame, il sera difficile, à terme, de trouver, pour notre propre patrimoine, les chênes qui nous manqueront.
Il convient de regarder cette question en face. Sans doute la solution mérite-t-elle d’être mieux travaillée. Quoi qu’il en soit, la réponse du Gouvernement me paraît un peu légère. Y a-t-il une vraie prise de conscience de la situation ? Les ressources s’épuisent, alors que le monde entier les convoite.