La présentation de cet amendement me donne l’occasion de vous répondre, monsieur le rapporteur général.
Vous avez dit que l’adoption de l’amendement que j’ai précédemment présenté fragiliserait l’emploi dans les entreprises bénéficiant du PGE. Cela peut s’entendre… Toutefois, si l’on en croit l’Observatoire des multinationales, ces mêmes entreprises vont procéder au licenciement de 29 680 salariés en France – et il est difficile d’y voir clair dans le domaine de la sous-traitance, qui représente également des emplois.
Si les aides publiques servent non pas à sauver l’emploi, mais plutôt, comme le suggère une note du même Observatoire de mai dernier, à financer les diverses mesures d’accompagnement et d’incitation aux départs volontaires, au moins faudrait-il que le Gouvernement annonce la finalité de ce dispositif : pour l’essentiel, alimenter les dividendes et les investissements. Il faut le dire, l’assumer, puis faire un choix politique, économique et financier.