La résidence alternée correspond à la garde alternée et au partage du temps passé entre le père et la mère. Elle peut être organisée une semaine sur deux, par exemple. Elle est assez revendiquée par un certain nombre de couples et de pères, y compris dans les cas de violence. Elle est alors contraire à la Convention d'Istanbul. Elle représente de plus une vraie problématique pour les femmes sur le plan économique. Elle ne permet pas leur protection et leur sécurité, ni celles des enfants, dans le cadre de violences conjugales. Il nous semble important d'interdire cette résidence alternée dans ces situations.
Les associations françaises sont également opposées à la notion d'aliénation parentale, concept souvent utilisé contre les femmes. Nous refusons qu'elle soit employée pour justifier des droits de visite et d'hébergement. Je crois que des circulaires ont déjà été publiées sur le sujet. Nous pourrions être plus fermes.