Mesdames et Messieurs, je tiens à vous remercier de ces débats, de cette rencontre, qui, je l'espère, n'est que la première d'un cycle consacré exclusivement à cette thématique et à nos différences dans la législation, dans les codes de la famille, dans l'approche de l'éducation des enfants. Beaucoup de points nous unissent, mais d'autres nous différencient. J'ai perçu dans votre intervention que la difficulté principale résulte des barrières érigées dans notre propre esprit. Je me souviens de l'interdiction de frapper les enfants, qui s'est heurtée à un débat public si fort en Pologne et au Parlement. Ce n'est qu'une intervention personnelle du Premier ministre de l'époque qui nous a permis de forcer le passage de cette loi au Parlement. Aujourd'hui, cette interdiction rassemble plus de 50 % de partisans. Elle affrontait auparavant plus de 50 % d'opposants.
Beaucoup de choses vont s'éclaircir. La loi elle-même ainsi que le droit ne suffiront sans doute pas, mais la formation des forces spéciales, de la police, de la gendarmerie militaire, du procureur et des juges de la famille me semble être une mission surmontable. Nous devons la mener en commun, puisque c'est là un problème partagé par la France et la Pologne.
Merci beaucoup, Madame Cherner-Drieux, d'avoir pris l'initiative de cette rencontre. Merci, Mesdames Billon, Boyer et Brié, d'y avoir pris part. Merci à mes amies sénatrices et à tous les participants. Merci, Madame Urszula Nowakowska, d'avoir été notre modératrice. Merci à nos secrétariats et aux services techniques. Je compte sur la continuité de cette coopération.