Monsieur Longuet, dans Paris extra-muros, autrement dit en banlieue, beaucoup de personnes n’ont pas de véhicule, et ce n’est pas toujours par choix : dans certains cas, c’est tout simplement parce qu’elles n’en ont pas les moyens.
À mon sens, il n’est pas logique d’imposer de telles locations. D’ailleurs, si ces parkings sont vides, c’est aussi parce qu’ils peuvent être difficiles à sécuriser.
C’est par d’autres politiques que l’on fera entrer les véhicules dans les parkings, et les véhicules de tout un chacun, car la question ne se limite pas aux logements sociaux. Les voitures des ménages logés dans le parc privé se retrouvent, elles aussi, partout dans l’espace public : dans certains cas, les intéressés n’utilisent pas leur propre parking ; dans d’autres, ils les transforment en chambres. Pourquoi pointer du doigt les seuls logements sociaux ?
Je voterai les amendements de suppression, car, selon moi, cet article ne va pas du tout dans le bon sens. Les problématiques de stationnement se posent dans toutes les villes, dans tous les villages de France et de Navarre, et ce n’est pas en procédant ainsi qu’on les réglera !