Il faut véritablement prendre en compte le cas des villes où le taux de logements sociaux dépasse 40 %.
Souvent, leur situation est le fruit de l’histoire : si, dans mon département de la Marne, la ville de Reims compte 43 % de logements sociaux, c’est du fait des destructions subies pendant la Grande Guerre. C’est aussi parce que, lors de la reconstruction, un certain nombre de personnes se sont prises en main : à Reims, les petites maisons avec jardin datent, dans l’ensemble, de la période de l’entre-deux-guerres.
Il faut trouver le moyen d’accroître la mixité sociale dans ces villes, quel qu’il soit. Pourquoi pas une loi SRU « à l’envers » : l’important, c’est d’être efficace.
Pour ma part, je ne suis pas un grand partisan des interdictions ; mais j’estime qu’il faut trouver des critères grâce auxquels ces villes bénéficieront de nouvelles aides afin d’assurer la mixité sociale.
La commission s’est penchée sur cette question et, bien sûr, je lui fais confiance. J’y insiste : il faut prendre en considération ces villes dont le taux de logements sociaux est particulièrement élevé.