J'ai cru comprendre que vous partagiez notre constat d'une prostitution qui a beaucoup évolué. Par conséquent, je pense que vous partagez également celui, transmis dans le courrier auquel a fait référence Annick Billon, selon lequel nous devons absolument adapter nos réponses en conséquence, de la chaîne pénale à l'accompagnement des victimes. Cela suppose bien évidemment des moyens supplémentaires, qu'ils soient humains ou financiers. Je rappelle que la loi de 2016 a prévu de confisquer les biens des proxénètes, et que cela a rapporté la coquette somme de 10 millions d'euros en 2019. Il s'avère que seuls 2,5 millions d'euros ont été réinjectés dans la politique d'accompagnement des victimes. Ne pensez-vous pas qu'il serait légitime que cette somme soit utilisée afin de lutter contre la prostitution ?