Nous sommes là au cœur de ce qui ne fonctionne pas dans les intercommunalités. Dans les très grands territoires, on ne peut pas faire dépendre les actions de proximité d’une décision lointaine. Il faut prévoir la plus grande flexibilité possible et la compétence fonctionnelle des maires sur leur territoire.
Le cœur nucléaire des intercommunalités, surtout quand elles sont très importantes, c’est de redonner aux maires les compétences de proximité, notamment en matière de voirie, d’espaces verts et d’éclairage public. Quand il faut demander, dans une grande intercommunalité de 530 000 habitants que je ne citerai pas, à un président d’intercommunalité de faire changer une ampoule dans la rue des Tilleuls de telle commune, je vous assure que c’est vraiment l’enfer !