Pour compléter ce qui a pu être dit, la France soutient beaucoup le Liban, et la Banque mondiale nous disait hier encore que notre pays est l'un des bailleurs du fonds en matière de soutien à la reprise de PME.
J'aimerais revenir sur le sujet des sanctions. Cela nous éloigne spécifiquement de la thématique des minorités, mais seule la mise en place d'un nouveau système politique permettra la cohabitation.
La France est précurseur dans ce domaine. Vous avez fait des annonces en ce sens, monsieur le ministre. Si nous voulons être plus forts, il me semble que nous avons besoin d'agir de concert avec nos partenaires de l'Union européenne. Je sais que vous avez abordé ce sujet lors du dernier Conseil des affaires étrangères. Certains États membres ont tenté de faire décaler l'audit sur la corruption au Liban, qui pourrait contribuer à inscrire ce pays sur une liste noire. Les choses évoluent-elles ou continuons-nous à faire cavalier seul ?