Je le répète, c’est une question de fraternité. Et cette épidémie, mes chers collègues, nous rappelle à notre devoir en la matière, quoi que nous croyions, qui que nous soyons, ce devoir de fraternité sans doute aujourd’hui un peu oublié, voire un peu perdu dans cet océan d’individualisme.
Ce que nous enseigne finalement cette pandémie, c’est que nous avons partie liée les uns avec les autres. Plusieurs d’entre nous l’ont dit : en nous vaccinant, nous prenons soin de nous-mêmes, mais nous prenons soin aussi des autres, ce qui est fondamental.
Je conclurai par ces mots si beaux de Victor Hugo : « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une. »