Je veux dire à notre collègue Reichardt que je suis un Auvergnat-Rhônalpin épanoui qui vit parfaitement bien sa région et qui ne cherche pas à l’opposer au département dont il est l’élu, lequel département voudrait que l’on puisse enfin prendre à bras-le-corps le cas d’une route nationale, la RN 102, qui traverse notamment les départements de la Haute-Loire et de l’Ardèche, et qui a été depuis trop longtemps laissée de côté.
Je connais des collègues élus du département de l’Aveyron qui, eux, souhaiteraient qu’on s’intéresse à la RN 88…
On peut certes se raconter des histoires entre nous, mais les départements ne disposeront pas à eux seuls des capacités financières pour gérer ces axes transnationaux.
Le président Retailleau a tout résumé : priorité au département, sans que soit interdit, dans des cas très spécifiques comme ceux que je viens d’exposer, un transfert aux régions.
Outre le Grand Est, l’Île-de-France, la Bretagne, l’Occitanie ou la Normandie – notre collègue Nathalie Goulet l’a indiqué