Monsieur le sénateur Ouzoulias, j’ai bien entendu votre question, qui est opportune. J’ai aussi entendu vos propositions ; nous allons les examiner avec intérêt.
Sur le fond, M. le Premier ministre s’est exprimé hier devant l’Assemblée nationale et de nouveau tout à l’heure devant le pays. Je vous ferai donc une réponse à la fois très ferme et très brève : si les faits que vous rapportez, lesquels font l’objet depuis dimanche soir de publications régulières qui ne sont pas encore arrivées à leur terme dans la presse française et internationale, sont avérés, ils sont effectivement d’une extrême gravité.
Nous avons donc ordonné des investigations sur leur matérialité. Comme elles sont toujours en cours, vous comprendrez qu’il m’est impossible de m’exprimer davantage sur ce sujet, sauf à vous dire que, lorsque nous aurons fait toute la clarté sur ces faits, le Gouvernement s’exprimera bien évidemment devant la représentation nationale.