Il va sans dire que la période électorale qui s'ouvrira prochainement n'est pas de nature à favoriser l'efficacité de la présidence française. Il sera probablement difficile de faire avancer de nouvelles idées et de les mettre en oeuvre. Je pense à titre personnel que l'accent peut être mis sur l'appartenance : je souscris à l'idée de profiter de l'opportunité que représente cette présidence pour faire reculer l'euroscepticisme en France. Nous devons tenter de changer de paradigme afin de faire en sorte que les Français soient fiers de cette présidence française. Ceci nécessite toutefois des mesures efficaces en termes de communication notamment. À cet égard, l'exemple du cas de Strasbourg est édifiant. La ville est censée être le siège du Parlement européen mais elle n'accueille en réalité que très peu de séances parlementaires. Ceci tient au manque de volonté politique de la part des derniers gouvernements français ainsi qu'au manque d'infrastructures dans la ville. Enfin, nous devons profiter de la présidence française pour changer les règles de la coopération transfrontalière.