Je vous remercie de cette réponse, madame la ministre, et je ne doute pas que le sujet va intéresser, en particulier la droite sénatoriale. Les entrepreneurs seront sans doute très attentifs également à nos décisions.
Même si le Gouvernement a plafonné les indemnités aux prud’hommes, cette mesure risque de coûter cher aux entreprises. Le licenciement d’un serveur employé depuis dix ans coûte par exemple entre 40 000 et 45 000 euros.
Tant mieux pour les salariés, qui auront droit à des indemnités, mais les entreprises devront donc payer pour une décision gouvernementale… Il faudra que chacun assume son vote, mes chers collègues.
Au-delà, je veux redire notre totale opposition à ce dispositif. Plutôt que d’imposer cette double peine aux salariés, il faut essayer de convaincre le plus grand nombre, à travers la médecine du travail.