Je suis plutôt de caractère optimiste et je suis certain que nos interrogations sont partagées au sein de l'exécutif des États membres. Les positions affirmant la primauté du droit de l'Union européenne en toutes circonstances sont, selon moi, aujourd'hui isolées. De son côté, le Premier ministre polonais a un caractère fort et ne semble pas prêt de vouloir céder. Il faut laisser toute sa place à la diplomatie en prenant cette situation au sérieux afin de faire baisser les tensions et de renouer le dialogue entre les différents acteurs institutionnels européens.
La construction des textes européens est également un enjeu de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Comment les parlements nationaux peuvent-ils influencer les actions des institutions européennes ?