Intervention de Louis de Broissia

Réunion du 28 mars 2006 à 16h30
Développement des télévisions de proximité en france — Débat sur un rapport d'information

Photo de Louis de BroissiaLouis de Broissia :

En l'espace de trois ans, le nombre de services locaux hertziens autorisés est ainsi passé de douze à dix-huit - il s'agit donc non pas d'une explosion mais d'une progression -, en attendant le lancement de trois nouvelles chaînes annoncées à Rennes, en Corse et en Vendée, ce qui devrait porter ce nombre à vingt et un.

Ce succès ouvre, notamment, aux chaînes locales de nouvelles perspectives publicitaires. Il est vrai que, si la syndication mise en place par TLM, TLT, TV7 Bordeaux et Clermont 1ère a fonctionné de façon médiocre - la population totale des quatre agglomérations n'était pas suffisante -, les dix-huit chaînes, qui seront bientôt vingt et une, peuvent désormais prétendre à des ressources publicitaires nouvelles en harmonisant leurs grilles.

Toutefois, monsieur le ministre, ce succès ne doit pas nous faire perdre de vue que l'avenir des chaînes locales ne passe pas, ou ne passe plus - à cet égard, le Sénat a été un élément déterminant de ce que l'on a appelé la « bascule » - par leur diffusion en mode analogique. Je rejoins encore ici notre ami et collègue Claude Belot.

Ne nous voilons plus la face : si ce n'est déjà le cas aujourd'hui, le mode de diffusion analogique représentera bientôt le passé de la télévision dans de nombreux pays du monde. L'avenir de ces services sera la TNT ou ne sera pas, tant il est vrai que, s'agissant de la plupart des acteurs, l'obtention d'autorisations analogiques n'est que le bulletin d'entrée pour le passage vers le numérique hertzien.

D'où ma deuxième question, monsieur le ministre, mais je ne serai sans doute pas le seul à la poser : quelle sera la place réservée aux services locaux sur la TNT ?

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