Monsieur le ministre, je vous remercie : me voilà rassuré et heureux, surtout que le ridicule est une chose qui est mal acceptée en France. Je m'explique.
En 1950, la ville de Nice comptait 240 000 habitants ; on recensait 18 000 crimes et délits, et la police travaillait 42 heures par semaine. Un demi-siècle plus tard - et vous n'y êtes pour rien, monsieur le ministre, car il y a eu avant vous bien des ministres de l'intérieur, bien des gardes des sceaux, certains de gauche, d'autres de droite -, le nombre des crimes et délits a doublé, la population a augmenté de plus de 100 000 habitants, et l'on est maintenant aux 35 heures, avec 200 policiers de moins.
Grâce aux mesures que vous venez d'annoncer, nous allons revenir à la situation de 1950. Nous serons heureux !