Bref, nous avons estimé, en faisant preuve d’ouverture d’esprit – vous l’avez compris, mesdames, messieurs les sénateurs, nous ne vous opposons pas un « non » mordicus sur cette question –, que le passe vaccinal emportait des conséquences favorables et qu’il nous permettrait d’aller dans la direction que nous souhaitons suivre et qui est la même que la vôtre : atteindre un taux de vaccination de 100 %.
Le passe vaccinal constitue à la fois une incitation très forte à se faire vacciner – à défaut, l’accès aux bars, aux restaurants, etc., n’est plus possible – et un outil de réduction des risques. Les études démontrent en effet qu’un schéma vaccinal complet entraîne une réduction des contaminations, y compris avec le variant omicron.
Tel est le dispositif que nous avons choisi. Je le répète : nous ne considérons nullement le fait de se poser d’autres questions comme illégitime ou inapproprié. Simplement, le principe de réalité nous semble clairement pencher du côté du passe vaccinal.
Madame la sénatrice Laurence Cohen, la vaccination obligatoire des enfants n’étant pas envisagée par le Gouvernement, il ne nous semble pas nécessaire de l’exclure expressément, en tout cas pas dans ce texte.
Pour toutes ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces deux amendements.