Monsieur le ministre, chers collègues, cet article 1er, qui instaure un passe vaccinal dans la métropole et dans les territoires ultramarins, suscite de nombreuses prises de parole et a fait l’objet de plusieurs amendements. Aussi, il est important que nous débattions dans le respect de tous.
Le sujet est extrêmement sensible, puisque cette crise sanitaire mondiale, qui sévit depuis mars 2020, a malheureusement provoqué de nombreux décès autour de nous, que ce soit dans nos territoires et départements respectifs ou à l’échelle nationale et mondiale.
Je salue, bien entendu, le travail des rapporteurs de la commission des lois et de la commission des affaires sociales.
Les chiffres, malheureusement, ne sont pas bons. Nous le voyons dans nos départements respectifs, lors des réunions de concertation organisées par les représentants de l’État, le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) et l’autorité académique, à destination des élus.
Sur l’article 1er, le travail de la commission a consisté à n’accepter la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal que dans un cadre temporaire adapté, afin d’assurer la protection des personnes non vaccinées.
L’objectif – auquel je m’associe, bien entendu – est aussi de sauver des vies, toutes générations confondues. Il est essentiel que nous puissions protéger chacun, d’où l’importance du vaccin, et il convient, comme certains collègues l’ont dit, de rappeler la référence historique que constitue l’Institut Pasteur. Il faut vacciner et trouver des solutions pour cela. C’est pourquoi je soutiendrai l’article 1er.