Intervention de Pierre-Antoine Levi

Réunion du 11 janvier 2022 à 14h30
Gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo de Pierre-Antoine LeviPierre-Antoine Levi :

Cet amendement a pour objet d’apporter plus de clarté, de visibilité et, me semble-t-il, de bon sens s’agissant des jauges dans les stades et les salles de spectacle.

Depuis le 3 janvier dernier, des jauges maximales ont été mises en place par le Gouvernement : 5 000 spectateurs pour les stades et 2 000 spectateurs pour les salles de spectacle.

Cela signifie qu’il est possible d’accueillir, au Parc des Princes, 5 000 spectateurs pour une capacité de 50 000 places et, à Paris La Défense Arena, stade du Racing 92, 2 000 spectateurs pour 30 000 places. Cette enceinte est effectivement considérée comme une salle de spectacle. Dans le même temps, un stade de 5 000 places pourra faire le plein, tout comme une salle de spectacle de 2 000 personnes.

Où est la cohérence dans cette décision ?

Mon amendement, soutenu par de très nombreux sénateurs, tend à inscrire dans le marbre une règle claire et offrant de la visibilité aux clubs professionnels et aux organisateurs de spectacle.

En effet, il est question de tenir compte de la capacité d’accueil, en mettant en place une jauge supplémentaire de 50 % au-delà de la franchise annoncée par le Gouvernement – je le répète : 2 000 personnes pour les salles de spectacle et 5 000 personnes pour les stades.

Vous conviendrez, mes chers collègues, qu’accueillir 27 000 personnes au Parc des Princes ou 42 000 personnes au Stade de France, par ailleurs toutes masquées et vaccinées, puisque soumises au passe vaccinal, ne paraît pas déraisonnable.

Le spectacle vivant et le monde sportif professionnel rencontrent, depuis près de deux ans, des difficultés financières très importantes, que les mécanismes de compensation n’ont pas suffi à endiguer. Maintenir des capacités d’accueil aussi faibles conduirait certainement, à très court terme, à achever certaines de ces structures.

C’est la raison pour laquelle il m’apparaît essentiel d’adapter le dispositif existant et je vous demanderai, mes chers collègues, de bien vouloir voter mon amendement.

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