Ayant bien écouté notre rapporteur, j’entends que la commission a pris soin d’améliorer largement le texte du Gouvernement, eu égard aux décisions absurdes qui ont été prises jusqu’à présent.
D’ailleurs, mes chers collègues, j’invite ceux d’entre vous qui souhaiteraient en avoir un exemple à visionner les images d’un match de football ayant eu lieu, pendant les fêtes, entre les clubs de Lens et de Lille : quelques milliers de spectateurs dans le stade, certes, mais ils étaient tous regroupés au même endroit, avec le reste du stade vide ! Voilà la mesure absurde que l’on parvient à prendre lorsque, c’est vrai, cela fait seulement deux ans que la pandémie de covid a démarré et que l’on ne sait toujours pas, au Gouvernement, comment gérer des jauges.
Je suis donc très heureux que la commission ait apporté des améliorations. Je trouve néanmoins que l’amendement de notre collègue Pierre-Antoine Levi pousse plus loin en ce sens et j’apprécie sa précision.
C’est pourquoi, pour une fois, je ne vous suivrai pas, monsieur le rapporteur – j’espère que vous ne m’en voudrez pas.
Cette précision concernant la proportion de 50 % est la bienvenue, car, si j’entends parfaitement que les risques de contamination se situent au niveau des accès, je vous garantis, monsieur le rapporteur, que l’on se contamine tout autant en faisant la queue devant les pharmacies et les laboratoires – plus d’une heure, voire trois heures de queue dans certains endroits de mon département – pour se faire tester, matin et soir.
Le Gouvernement a inventé une nouvelle manière de faire. Nous saurons faire un peu mieux !