L’intérêt du débat en séance publique est de permettre aux parlementaires d’enrichir le texte. C’est précisément ce qui est advenu la semaine dernière : l’adoption de l’amendement de Pierre-Antoine Levi a permis, comme vient de le rappeler M. Dossus, d’introduire dans le texte des assouplissements tout à fait nécessaires, salués par de très nombreuses fédérations sportives.
Les sénatrices et les sénateurs sont les représentants des collectivités locales, des territoires. Ils sont en lien direct avec la réalité du terrain, notamment dans le domaine du sport et des infrastructures sportives, lesquelles contribuent non seulement à l’animation des territoires, mais aussi à la création de lien social.
Il convient d’intégrer les dispositions de l’amendement de Pierre-Antoine Levi, que nous présentons de nouveau, à l’ensemble des décisions que le Sénat devrait défendre à l’occasion de cette nouvelle lecture. De nombreux sénateurs sont signataires de cet amendement ou de l’amendement identique, déposé par un autre groupe.
Cela me donne aussi l’occasion, madame la ministre, d’interpeller solennellement le Gouvernement sur les limitations difficilement tolérables qui ont été annoncées et de lui demander de revoir les jauges, de reprendre langue avec les fédérations sportives et avec les gestionnaires de ces équipements afin de pouvoir redonner de la souplesse et de faire preuve de logique. Nous y tenons beaucoup.