Nous pourrions avoir un long débat sur ce qu’est un meeting politique dans le cadre d’une campagne électorale et sur sa capacité à informer nos concitoyens sur les programmes et les idées, afin de permettre un débat démocratique le plus ouvert possible. Sous la IIIe République, on a gagné la liberté pour chacun de monter sur une chaise sous le préau d’une école pour s’exprimer.
Nos concitoyens disposent d’un droit essentiel dans une République et une démocratie, à savoir le droit de vote. Celui-ci s’appuie forcément, monsieur Richard, sur des éléments permettant à chacun de se forger des idées.
En tant que parlementaires, nous vivons en permanence ce débat contradictoire ! Il s’agit simplement de le garantir dans la période qui s’ouvre.
Madame la ministre, j’entends ce que vous dites et je comprends parfaitement les réticences du Gouvernement. Dans ce cas, déposez des amendements de suppression ou de modification significative de l’amendement Larrivé ! Ne laissez pas une telle horreur dans le texte et prenez vos responsabilités ! Le Conseil constitutionnel ne doit pas être la seule institution en mesure de le faire.