Monsieur le président, madame la ministre, à mon tour, je tiens à remercier les rapporteurs et les présidents des deux commissions de leur travail et de leur implication.
Notre groupe, lui aussi dans sa grande majorité, votera le texte. On aurait pu, cela a été dit, s’épargner les palinodies de la CMP. On ne peut pas, comme l’a fait M. Véran, nous expliquer à longueur de journée que des interventions sont déprogrammées, que les personnels de santé n’en peuvent plus, que les hôpitaux sont au bord de la rupture, et prendre son temps, comme si nous pouvions encore passer plusieurs jours, voire plusieurs semaines à discuter. C’est pourtant ce qui s’est passé. C’est la raison pour laquelle il faut à présent tourner la page sans attendre et passer à autre chose.
Il serait bon d’ailleurs, comme le souhait en a été formulé dans un passé récent, que l’on puisse rediscuter de l’évolution de la maladie. Le Sénat peut se réunir à tout moment, de même que l’Assemblée nationale si elle est convoquée. En effet, on voit bien que la maladie connaît des évolutions.
Nous avons voté l’urgence sanitaire, le passe sanitaire et nous allons à présent voter le passe vaccinal, mais il ne nous est pas interdit de réfléchir, comme le font les scientifiques, sur l’évolution de la maladie. À cet égard, peut-être serait-il bon que le Gouvernement prenne l’engagement de nous revoir et que nous inscrivions assez rapidement un tel rendez-vous à notre ordre du jour pour voir ce qu’il advient de l’épidémie.
J’ajoute enfin qu’un point important ne figure pas dans le texte : les conditions d’exercice de la démocratie et du vote lors de l’élection présidentielle et des élections législatives. Si l’épidémie perdure ou si elle s’amplifie, rien n’est prévu pour permettre aux gens de voter en toute sécurité, en toute tranquillité. C’est la raison pour laquelle mon collègue Bonnecarrère a déposé une proposition de loi organique sur ce sujet.