Monsieur le président, madame la ministre, on constate aujourd’hui un véritable échec de la vaccination, en raison de la méthodologie retenue et des procédures qui ont été mises en œuvre.
On nous dit désormais que la vaccination empêche de développer une forme grave de la maladie et d’aller en réanimation. Or un réel vaccin devrait surtout permettre de produire des anticorps pour résister au virus. Malheureusement, la politique menée jusqu’à maintenant a occulté la question de l’immunité.
Je ne m’attarderai pas sur mon vote, vous savez très bien que je voterai comme en première lecture, mais, j’y insiste, nous devons d’abord soigner et permettre aux médecins traitants, qui avaient été occultés au début de la crise, de faire leur travail.
En juillet dernier, j’avais évoqué une troisième, une quatrième, voire une cinquième vague. Or où en est-on aujourd’hui ? Je ne me réjouis pas d’avoir eu raison, mais le constat est là.
Aujourd’hui, c’est l’heure de faire le bilan de cet échec. Nombre de mes collègues ont d’ailleurs demandé des rapports à cette fin.
Enfin, au mois de juillet dernier, je relevais que beaucoup de personnes n’étaient pas vaccinées en Guadeloupe. Ce n’était pas pour les excuser, mais je relevais également que beaucoup de Guadeloupéens voulaient un vaccin qui ne soit pas à ARN messager. Ce sera bientôt possible, et je pense que beaucoup de mes compatriotes vont alors se faire vacciner.
Mes chers collègues, il faut savoir entendre et comprendre la population. Le Sénat, fidèle à son rôle de représentant des territoires, doit tout faire pour que les mesures qui seront prises désormais le soient pour l’intégralité de la population.