Je souhaite évoquer quelques-uns des éléments de cet article 3.
Je pense tout d’abord aux plans sportifs locaux (PSL). En cette période, on demande beaucoup au mouvement sportif, notamment au travers de cette « nouvelle couche », si je puis dire, que constitue l’élaboration des PSL.
Il s’agit en effet de la déclinaison territoriale de la nouvelle gouvernance du sport, et notamment de l’ANS. Ils sont sans doute indispensables pour alimenter le travail et le contenu des conférences régionales du sport et des conférences des financeurs, dans la perspective du déploiement de projets sportifs territoriaux.
À travers plusieurs amendements, quelles que soient nos sensibilités, nous avons essayé d’élargir les acteurs associés à ces plans sportifs locaux.
Comme je sais que certains y sont défavorables, j’insiste quelque peu sur la participation des établissements d’enseignement supérieur aux PSL, quand elle est possible. Cela permet d’éviter toute coupure, sur le terrain, entre les enseignants et les étudiants du monde de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation appliquée aux APS et tous les autres membres des plans sportifs locaux des territoires concernés.
Nous sommes tous favorables à davantage de concertation et de consultation, mais il faut bien, à un certain moment, que la structure qui décide et arbitre s’arrête. C’est la raison pour laquelle, par un amendement, nous demandons la mise en place d’un conseil local des activités physiques et sportives.
Enfin, cet article introduit la notion de « savoirs sportifs fondamentaux ». Nous y reviendrons, parce que je pense qu’il y a là matière à discussion.