Nous abordons la notion de « savoirs sportifs fondamentaux ». Nous verrons sur la durée ce que peut signifier cette notion et comment elle peut se concrétiser.
La contrepartie peut paraître désagréable : il y aurait des savoirs sportifs non fondamentaux, donc non essentiels.
J’ai bien compris aussi qu’il y avait là l’occasion de mettre en exergue un certain nombre de ces savoirs comme « l’aisance aquatique », prélude au « savoir-nager », et le « savoir-rouler à vélo ».
À classifier ainsi les activités en fonction de leur lien avec la vie quotidienne, on ne tardera pas à se dire que le « savoir-se défendre » ou le « savoir-courir vite » sont également des savoirs fondamentaux, qui peuvent s’avérer bien utiles…
C’est la raison pour laquelle, plutôt que de morceler ou d’éclater la notion de « savoirs sportifs fondamentaux », je propose de la considérer dans sa globalité, en faisant de l’éducation physique et sportive l’un des savoirs fondamentaux. Sans être opposé à cette notion, je pense préférable de globaliser plutôt que de saucissonner.