Mesdames, messieurs les sénateurs, vous avez adopté une loi habilitant le Gouvernement à transposer dans notre droit le code mondial antidopage, de manière à donner des prérogatives nouvelles à l’Agence française de lutte contre le dopage.
Cette dernière est aujourd’hui chargée de mandater le plus de contrôles possible et dispose aussi d’un pouvoir d’enquête. Cette agence travaille main dans la main avec le ministère des sports, tout en disposant de plus de prérogatives quant à la prévention du dopage en France. Les fédérations vont s’engager à nos côtés, grâce aux contrats de délégation, pour déployer ces plans de prévention auprès des sportifs.
Dès lors, ce n’est pas la mission des conférences régionales du sport que de parler de prévention ou de contrôles antidopage.
À ce titre, j’aimerais avancer une proposition : ces conférences pourraient prendre à bras-le-corps la cause des sportifs en prenant soin des victimes de toutes les dérives possibles du sport, qu’il s’agisse de violences sexuelles, de dopage – même si, dans ce domaine, les sportifs sont d’abord des acteurs avant de devenir des victimes –, de problèmes de réinsertion dans la vie professionnelle quand les sportifs se sont consacrés à 200 % à leur carrière sportive, etc.
En revanche, il ne revient pas à ces conférences de s’occuper spécifiquement du problème du dopage ; cela ne relève pas de leurs prérogatives.
C’est la raison pour laquelle le Gouvernement émet un avis défavorable sur cet amendement.