Monsieur le rapporteur, ce que je comprends, c’est que vous adoptez finalement ce soir une position de principe contre la parité.
Mme Henriques s’est déclarée favorable à l’introduction de la parité dans les statuts de son organe exécutif. Mais une modification des statuts n’est pas une garantie de pérennité. Comment pouvons-nous être sûrs du maintien de la parité si elle est battue aux élections ?
Je rappelle que Brigitte Henriques n’a pas fait partir des hommes pour les remplacer par des femmes ; ce n’était pas possible. Elle a simplement complété son bureau avec le même nombre de femmes. Il y a d’ailleurs un débat sur la limitation de la taille des organes exécutifs des fédérations sportives. Quand on a du mal à trouver suffisamment de femmes, il peut être tentant de réduire le nombre total de sièges pour atteindre la parité.
L’effectivité d’une mesure ne garantit pas sa pérennité. Je suis favorable à l’amendement de M. Lozach, d’autant que la présidente du CNOSF y est elle-même favorable.
Je ne comprends pas votre refus de principe d’inscrire l’objectif de parité dans la loi, quand le mouvement sportif est d’accord pour le mettre en œuvre.