Intervention de Jean-Jacques Lozach

Réunion du 18 janvier 2022 à 21h30
Démocratisation du sport — Article 7

Photo de Jean-Jacques LozachJean-Jacques Lozach :

Cet amendement vise à rétablir le texte dans sa rédaction issue de l’Assemblée nationale, qui limitait à trois le nombre de mandats des présidents des instances du mouvement sportif. Il en reprend l’essentiel des dispositions, sans toutefois prévoir leur application de façon rétroactive. Serait en effet pris en compte le mandat en cours, mais aucunement les mandats antérieurs.

Par ailleurs, l’amendement tend à préciser ce que recouvrent les termes « organes régionaux », qui prêtent parfois à confusion. Il s’agit ici de comités régionaux ou de ligues régionales.

L’idée sous-jacente est d’éviter la fossilisation de certaines situations et d’oxygéner le fonctionnement des fédérations. Il est de la responsabilité d’un président, me semble-t-il, de préparer sa succession.

Certes, les mandats concernés sont plus courts – quatre ans, soit la durée d’une olympiade – que nos mandats politiques. Nous assumons cependant de demander au secteur sportif de fournir cet effort, ne serait-ce que vis-à-vis de l’ensemble du tissu associatif. Il est vrai que nous ne demandons pas un effort équivalent dans le domaine culturel, mais, là encore, il est temps selon nous de faire preuve de progrès et de modernité, et d’avancer sur la question.

Je répondrai à l’argument selon lequel quatre mandats au moins seraient nécessaires pour préparer des responsabilités internationales, que, selon moi, douze ans devraient suffire.

Cela doit nous inciter à mener une diplomatie sportive plus offensive, ce que l’on appelle le « soft power », pour que des présidents de fédérations françaises exercent davantage de responsabilités sur le plan international ; c’est en effet l’une de nos difficultés aujourd’hui.

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