Monsieur Lozach, nous sommes défavorables à la nomination d’un référent au sein de chaque fédération. Cela étant, et vous l’avez dit, nous avons pris très au sérieux la question de l’éducation et de l’insertion par le sport.
Les appels à projets de l’Agence nationale du sport nous ont permis de cartographier 800 acteurs œuvrant en ce sens sur le territoire. Je pourrais citer Ovale Citoyen, ou d’autres associations qui agissent, par exemple, pour l’intégration des migrants par le sport, comme la Fédération française de taekwondo, ou encore pour l’insertion des personnes en difficulté ou des SDF en proposant à ces personnes une activité sportive tout en les aidant à retrouver des conditions matérielles et sociales adaptées à la situation difficile qu’elles vivent.
Avoir un référent sur ce thème ne nous paraît pas utile, dans la mesure où nous discutons directement avec les acteurs associatifs. Ainsi, quand des fédérations désirent se saisir du sujet, nous les incitons à passer des partenariats ou à affilier ces associations. Elles pourront ainsi s’appuyer sur des actions précises dans le cadre de la responsabilité sociétale du sport que nous allons créer, grâce aux contrats de délégation en version augmentée.
Les fédérations seront attendues sur ce thème. Le lien sera pertinent avec les acteurs que nous avons cartographiés, financés et soutenus, grâce aux coachs d’insertion et à des appels à projets spécifiques, non seulement dans mon ministère mais également dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences piloté par Élisabeth Borne.
Ainsi, un collectif de 7 fédérations a pu bénéficier d’un financement de près de 3 millions d’euros pour aller chercher, recenser et repérer les personnes en difficulté et leur proposer des parcours d’insertion, de redynamisation par le sport et, par la suite, d’insertion sociale.
Avis défavorable.