C’est Jean-Yves Le Drian, lui-même, qui a défini la ligne rouge, monsieur le ministre. Maintenant que nous y sommes, il donne l’impression de ne pas avoir de solution. C’est cette improvisation qui nous inquiète !
Nous sommes à un niveau de tension rarement atteint, ayant contraint le Président de la République à annuler son déplacement à Bamako et à Gao ; on a invoqué le covid, mais on sait que ce n’est pas le cas et qu’on a surtout cherché à éviter une situation explosive, susceptible de mettre en danger nos militaires en opération.
Vous vous escrimez à convaincre la junte de renoncer à Wagner. Elle ne veut rien entendre, et les invectives ne font pas une politique.
Vous n’avez pas voulu nous répondre, monsieur le ministre, mais, d’une certaine manière, je le comprends : C’est le Président de la République qui doit désormais dire aux Français quelle politique antiterroriste il entend mener au Mali !