Monsieur le ministre, ma question porte sur les « menaces de mort » du président autocrate de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, à l’encontre de notre candidate Valérie Pécresse lors de son déplacement en Arménie et en Artsakh.
Je veux saluer sa démarche sincère et courageuse, cohérente avec ses engagements.
Valérie Pécresse, Michel Barnier et Bruno Retailleau se sont rendus à plusieurs reprises au chevet des chrétiens d’Orient, des Yézidis et des Kurdes en Irak, au Kurdistan, témoignant un soutien que nombre d’entre nous ont aussi exprimé.
C’est le Parlement, avec Gérard Larcher, Bruno Retailleau, l’ensemble des groupes du Sénat, qui a été l’honneur de la diplomatie française, le 25 novembre 2020, en faisant voter une résolution et en nous rendant dès le mois d’avril 2021 en Artsakh.
Alors que la France préside le Conseil de l’Union européenne, le silence du Gouvernement est d’autant plus condamnable et inquiétant.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’une réponse en catimini du chef de l’État, qui nous rappelle la loi en vigueur dans cette dictature, ne la condamne même pas et ne soutient pas ses élus. Pourquoi ne pas exiger des excuses solennelles de l’Azerbaïdjan ?