En France, chaque année, 100 000 jeunes quittent le système scolaire sans diplôme ni qualification.
Les jeunes sont aussi les plus touchés par le chômage et la précarité ; de surcroît, ils sont exclus des minima sociaux, au contraire de ce qui prévaut dans vingt-trois des vingt-sept pays que compte l’Union européenne.
Madame la secrétaire d’État, 2022 a été proclamée Année européenne de la jeunesse ; c’est aussi le trente-cinquième anniversaire d’Erasmus. Or, dans le programme de la présidence française, une seule présidence, une seule proposition concrète : le service civique européen. Mais je m’étonne et je me demande d’ailleurs si vous le savez : le service volontaire européen existe depuis vingt ans déjà et a été transformé en 2018 en corps européen de solidarité.
Alors, quel est le sens de cette annonce ? Demain, devant l’agence Erasmus+ France seront présentées les propositions issues des consultations « jeunes » dans le cadre de la conférence sur l’avenir de l’Europe : visiblement, ils aspirent à du concret et à une amplification des actions en faveur de tous les jeunes. Quelle réponse leur ferez-vous ?