Cet amendement, inspiré d’une proposition de loi de Pierre Dharréville signée par des membres de tous les groupes de l’Assemblée nationale, vise à renforcer la place du sport féminin à l’antenne.
Cela vient d’être dit, ce sujet est extrêmement important si nous voulons populariser la pratique sportive féminine. S’il faut saluer l’augmentation importante de la diffusion des épreuves engageant des équipes et athlètes féminines entre 2012 et 2016, ainsi que la mobilisation, entre autres, du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec l’opération « Sport féminin toujours », ces dernières ne représentent encore que 20 % des rediffusions sportives.
Comme le soulignait le rapport d’Annick Billon, Céline Boulay-Espéronnier, Victoire Jasmin et Christine Prunaud, la mise en valeur et la médiatisation des sportifs de haut niveau et professionnels sont des nécessités. Vous n’aviez d’ailleurs pas déclaré autre chose devant nos collègues en décembre 2018 : « La médiatisation constitue la clé de voûte de la mise en valeur du sport féminin. »
Tout d’abord, cette médiatisation permettrait de créer des vocations et encouragerait les jeunes filles et femmes à prendre des licences.
Ensuite, elle obligerait les fédérations et les clubs à lever les freins constatés à la pratique, notamment en matière de lutte contre les stéréotypes, d’infrastructures et d’encadrement.
Enfin, comme elle fait partie intégrante de la structure économique du sport, elle serait un moyen d’attirer de nouveaux sponsors et de développer le sport féminin.