Je rejoins ce qu’on dit mes collègues : le football international a besoin de beaucoup plus de maîtrise, de régulation et de contrôle. Tout cela ne concerne pas seulement le Parlement français, mais aussi un ensemble d’organismes comme la FIFA ou l’UEFA.
Pour en revenir à la société commerciale, je distinguerai deux points, l’urgence et le moyen terme.
Quelle est l’urgence ? Selon la Direction nationale du contrôle de gestion, la DNCG, autorité indépendante présidée par un membre de la Cour des comptes, vu le niveau d’endettement actuel, avec des fonds propres qui sont quasi nuls ou négatifs, seuls deux clubs – le PSG et l’Olympique lyonnais – sont aujourd’hui en capacité de solliciter de nouveaux fonds d’investissement. Or seule la société commerciale pourra le permettre, car elle globalise les droits télévisés.
Quel est le moyen terme ? Il s’agit d’un ensemble de réformes visant à une plus grande régulation. Elles ont été annoncées, qu’il s’agisse du salary cap, de la réduction du nombre de contrats professionnels par club ou du nombre de clubs professionnels.
Il convient de distinguer ces deux aspects. Quoi qu’il en soit, si l’on veut créer cette société commerciale, il faut absolument lui donner toutes les chances de réussite.