À la suite de ces interventions, je tenais à rassurer un certain nombre d’orateurs.
Monsieur Dany Wattebled, l’origine de l’argent sera définie par décret. Ce dernier précisera les personnalités morales ou physiques ne pouvant intervenir au sein de la société commerciale. Nous cherchons bien évidemment à éviter tout conflit d’intérêts entre des diffuseurs qui seraient en même temps investisseurs.
Par ailleurs, la provenance de l’argent des investisseurs français ou étrangers sera également contrôlée.
Un autre sujet important, que nous n’avons pas évoqué, est la possibilité, pour cette société commerciale, de vendre les droits du football français à l’étranger. Il s’agit, indirectement, de faire rayonner le système, que vous avez évoqué tout à l’heure, de détection et de formation de nos joueurs, ainsi que l’investissement au quotidien de nos collectivités, de l’État, mais aussi des investisseurs privés dans les clubs qu’ils achètent. Tout cela sera parlant à l’extérieur de nos frontières.
Dernier point, que vous n’avez pas évoqué, mais qui me paraît très important – à cet égard, je me tourne plutôt vers la partie gauche de l’hémicycle –, nous avons veillé à ce que la taxe Buffet soit préservée.
Comme l’a dit M. Lozach, ce n’est pas comme si la ligue n’avait fait aucune réforme depuis le début ! Elle a commencé à réduire le nombre de clubs dans le championnat, et une dynamique s’est enclenchée. La taxe Buffet, qui alimente le budget de l’Agence nationale du sport, connaîtra des jours meilleurs si le produit des droits télévisuels est mieux dessiné et mieux vendu.
Cet argent reviendra au sport amateur, qui constitue ma priorité. Je reste néanmoins consciente de l’enjeu de la survie des acteurs du monde professionnel et de l’envie de libérer les énergies.