Nous avons sous-estimé l’impact de la suppression des outils de régulation européens. En leur absence, toute légère sous-production ou surproduction génère des fluctuations de prix importantes.
Du fait de l’augmentation des charges annexes – carburants, aliments, engrais... –, ni le producteur ni le transformateur n’ont bénéficié de cette nouvelle donne, qui conduit les prix des matières premières à varier de manière importante à la hausse comme à la baisse.
Si, pour le consommateur, le prix des produits baissait, nous pourrions à tout le moins admettre que c’est bon pour le pouvoir d’achat des ménages. Mais ce n’est pas le cas.