C’est d’autant plus cher et surévalué, entre 7 milliards et 9 milliards d’euros, paraît-il, que nous sommes dans un contexte de crise, où les prix des actifs sont tirés vers le bas.
Il est totalement démentiel et extravagant de dépenser autant pour acquérir ce qui est seulement une gloire passée.
Sur les quinze réacteurs nucléaires de British Energy, quatorze relèvent d’une technologie dépassée et devraient être déclassés dans les dix prochaines années.
D’ailleurs, personne ne veut de ces centrales vieillissantes et vétustes. Seule EDF est candidate. C’est tout dire !
Quant au financement, il se ferait, semble-t-il, par l’endettement. Or le service de la dette ne serait même pas couvert par les revenus de British Energy, qui sont d’ores et déjà dans le rouge !
Voilà donc une pure folie, qui va hypothéquer l’équilibre et la santé financière d’EDF et apporter un argument supplémentaire aux partisans de la privatisation !