Monsieur le sénateur, vous êtes effectivement le premier vice-président du GART, que préside Roland Ries. Cet organisme regroupe des élus municipaux, départementaux et régionaux de toutes tendances. Alors que les maires se réunissent aujourd'hui même en congrès, il est effectivement important d’évoquer la problématique des transports.
Vous avez mentionné, et je trouve que c’est une jolie expression, les « modes doux » de déplacement.
Actuellement, des politiques sont menées en faveur du développement du vélo dans la quasi-totalité des collectivités locales. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, nous essayons, avec Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de faciliter l’alternance des déplacements. Il peut s’agir de favoriser le transport des vélos dans les trains et les TER ou de mettre en place, à l’instar de ce qui se pratique dans nombre de communes de France, des parkings à bicyclette dans les gares. Cette politique s’inscrit parfaitement dans la perspective du Grenelle.
Le covoiturage est également un moyen moderne de déplacement. Beaucoup de collectivités, qu’il s’agisse des entreprises, des communes, des conseils généraux ou des services de l’État, le mettent en place pour leur personnel. Nous pouvons aider au développement de cette pratique avec des mesures incitatives, par exemple de nature fiscale pour les entreprises.
Nous devons également régler le problème de l’assurance, qui se pose parfois en cas d’accident. Nous menons actuellement des discussions avec les assureurs.
Outre les réglementations normales, nous pouvons également – vous y avez fait référence, monsieur le sénateur – réserver des voies. Ainsi, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet et moi-même envisageons de réserver une voie aux taxis, aux transports en commun et au covoiturage sur l’autoroute A1 pour la desserte de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.