Monsieur le Premier ministre, le Président de la République et votre gouvernement n’ont manifestement aucune responsabilité dans ce qui se passe au Mali. Nous étions dans ce pays en responsabilité depuis 2013. Aujourd’hui, la situation se dégrade, mais vous ne voulez pas constater le double échec, diplomatique mais aussi militaire, du Président de la République. L’heure du bilan va bientôt sonner.
Je tiens à vous le dire très simplement : ce que nous vous demandons, et vous ne m’avez pas répondu sur ce point, c’est un débat sur le fondement de l’article 50-1 de la Constitution, pour nous permettre d’avoir dans cet hémicycle une discussion de fond sur la question du Sahel.