Madame la sénatrice, ce texte concerne le contrôle parental et non l’exposition précoce des enfants aux écrans. Néanmoins, j’émettrai un avis de sagesse sur votre amendement, car ce sujet important mobilise déjà le Gouvernement, qui n’a pas attendu qu’une loi soit adoptée pour agir. Je vous le dis en tant qu’ancien parlementaire : il n’est pas toujours nécessaire de passer par la loi pour accompagner les parents.
Ainsi, le livret des « 1 000 premiers jours », que tous les futurs parents reçoivent de la caisse d’allocations familiales (CAF) après la déclaration de grossesse du troisième mois, contient des messages de santé publique ciblés sur les risques de l’exposition précoce aux écrans. Il en est de même dans le carnet de santé. Vous pourrez également découvrir des messages de même nature sur l’application « 1 000 premiers jours » ou sur le site internet éponyme.
Pour ce qui est des âges plus avancés, je me permettrai de faire moi-même – je compte sur vous pour le faire aussi – la promotion du site « jeprotegemonenfant.gouv.fr », portail unique d’information et d’accompagnement à la parentalité numérique sur l’ensemble des sujets – gestion du temps d’exposition aux écrans, accès à la pornographie, cyberharcèlement et toute autre menace qu’internet fait peser sur nos enfants, nonobstant les potentialités et la formidable fenêtre ouverte sur le monde qu’il peut représenter.