Madame le président, madame le ministre, chers collègues, nous voterons bien entendu ce texte, car il permet de réparer beaucoup de mal, de carences et d’incuries.
En ce qui concerne les séquelles de la guerre d’Algérie, beaucoup reste à faire. Ce texte, dont le mérite revient au Gouvernement, ne constitue pas une fin en soi. Nous déplorons que, depuis près de cinquante ans, tous les gouvernements, de gauche comme de droite, n’aient ni fait leur travail ni assumé leurs responsabilités.
À mon avis, le bouclage de la guerre d’Algérie est un véritable désastre. On pouvait quitter l’Algérie, mais il est invraisemblable de l’avoir quittée comme on l’a fait,